Un chemin qu’a commencé en 2005

Depuis 1990, le développement de l’Internet et des technologies de la communication a conduit à la création d’initiatives visant à créer des espaces de communication et d’échange d’informations entre les communautés locales et régionales.

Les premières expériences surgissent souvent de manière spontanée et circonstancielle comme des forums de citoyens ou de membres de certains groupes afin de traiter des problèmes communs, de sorte que chaque cercle ou forum émerge avec des objectifs différents. Ce phénomène est né d’abord aux États-Unis, pour ensuite se déplacer vers l’Europe et le continent asiatique.

Les autorités locales sont conscientes qu’au cours des dernières décennies, un développement accéléré des technologies de l’information et de la communication (TIC), de l’innovation et du savoir est en cours, ce qui les rend de plus en plus présents dans la vie quotidienne et dans une composante fondamentale du progrès social et économique des territoires.

 

Le monde est chaque fois plus numérique et personne ne peut rester à l´écart de ces transformations.

 

 

Un processus de changement de proportions tellement énormes et un climat d´incertitude sur le modèle social résultant, exige des Autorités Locales, étant les pouvoirs publics les plus proches à la citoyenneté, une réponse adéquate.


La Commission des Villes Numériques et de la Connaissance de CGLU

Encadré dans le processus de réflexion mondiale sur la société de l’information promu par l’ONU, la II Sommet Mondial des Villes et des Autorités Locales Sur la Société de l´Information s’est tenu en 2005 à Bilbao, dont les résultats concrets ont été une Déclaration et un Plan d’action, l’Agenda Numérique Local, où les autorités locales se sont engagées à partager conjointement le développement numérique avec d’autres villes et régions pour avancer dans la réalisation de municipalités et de villes inclusives et l’utilisation des TIC comme outils de développement.

Afin de réaliser ces objectifs marqués – réduire la fracture numérique et mettre en œuvre les Agendas Numériques Locaux pour améliorer la qualité de vie des citoyens des gouvernements décentralisés- la Commission de la Société de l’information de CGLU a été créée la même année, Présidée par la ville de Bilbao.

Depuis lors, à travers de la Commission, s´a cherché à promouvoir le développement d’une vision et d’une dynamique communes entre les gouvernements locaux en faveur d’une société de l’information inclusive qui favorise la réduction de la fracture numérique.

En novembre 2009, il a été considéré nécessaire qu´en plus de continuer avec le travail qui est mené à bien jusqu´à présent de partager le développement numérique de manière solidaire avec d´autres villes et régions qui sont très éloignées de cet objectif, se donne à la Commission une portée plus vaste, basé en la recherche de l´excellence compétitive des gouvernements locaux par la gestion de la connaissance et l´innovation dans les villes et les communes.

Des lors, les membres de la Commission et le Conseil Mondial de CGLU ont approuvé changer la dénomination de la « Commission sur la Société de l´Information » à « Commission de Villes Numériques et de la Connaissance ». Une nouvelle dénomination qui répond aux nouveaux objectifs marqués et qui va plus en ligne avec le travail futur de la Commission.

La Commission de Villes Numériques et de la Connaissance de CGLU cherche créer un réseau efficace de coopération conformée par des Autorités Locales pour profiter des opportunités que les nouvelles technologies de l´information et la communication (TIC), l´innovation et la connaissance offrent, et les partager, les assimiler et les adapter aux nécessités locales pour la création des nouvelles opportunités pour toutes les villes et communes de tout le monde.


Conversion de la Commission en Communauté de pratiques

En 2016, CGLU a entamé un processus de réflexion sur sa structure de fonctionnement, qui a donné comme résultat la création d’une nouvelle structure de mécanismes de consultation composés de: conseils politiques, commissions, groupes de travail, communautés de pratiques et forums.

Tenant compte de cette nouvelle structure, il a été proposé la conversion de Commission des Villes Numériques et de la Connaissance dans la « Communauté de pratiques Villes numériques » qui continuera d’être présidé par la Ville de Bilbao et qui aura une approche plus pratique.